“Je plie, et ne romps pas.”
Jean de La Fontaine – Le Chêne et le Roseau*
Dimanche 11 octobre : Atelier Meru danda
Améliorez la souplesse et la tonicité de votre colonne vertébrale
Comment trouver l’amplitude des mouvements de la colonne ?
Et comment l’entretenir sans excès dans les asanas ?
Par la pratique d’une trentaine d’asanas qui sollicitent flexions, extensions, inclinaisons, torsions, nous chercherons le bon équilibre de la colonne, entre souplesse et tonicité, solidité et légèreté. Une posture stable et belle donne de l’équilibre mental et empêche l’esprit d’être inconstant.
Une colonne vertébrale souple et en bonne santé témoigne d’un système nerveux sain. Sain de corps et d’esprit !
NB : Il est conseillé de pratiquer avec l’estomac vide.
Au studio Trini Yoga – 24 rue d’Enghien – 75010 Paris
14h00 – 16h30
Tous niveaux
Nouveau tarif : 30 euros
Réservation et inscription : triniyoga.paris/formulaire-inscription
Namaste,
Franco
* Le Chêne et le Roseau
Le Chêne un jour dit au Roseau :
“Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent, qui d’aventure
Fait rider la face de l’eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d’arrêter les rayons du soleil,
Brave l’effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n’auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l’orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
– Votre compassion, lui répondit l’Arbuste,
Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu’à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. “Comme il disait ces mots,
Du bout de l’horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L’Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu’il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts.
Jean de La Fontaine